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paula-ji

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18 juin 2005

quand tu nous tiens...

il est 1h51 et ma mère est endormie sur le canapé, avec la télé alumée sur une chaine de comérage people anciennement magazine.

je mange pour combler ce grand vide dont je suis faite.

a ce qu'il parait les natifs de la vierge ont leur centre émotionnel localisé au niveau du ventre.

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21 mai 2005

rêverie inhalée

Les bruits de fond sonore
Résonnent en moi comme une respiration.
Le souffle envahit ma raison,
Déjà envolée vers l'aurore.

Une voix venue de nulle-part
Me parvient, me pénètre l'ouïe,
Et, comme derrière un miroir,
L'onde flotte sur cette rêverie.

Les paupières s'abaissent mais aucune fatigue
Malgré la jouissance épuisante,
N'est l'océan de ma haute digue.
L'heure sonne les moments en attente.

D'un ciel orange aux lueurs éclatantes,
Certains instants m'extirpent, vers le sol
D'une chute un peu trop violente,
Mais l'esprit reprend toujours son envol.

Vers des lieux aux beautés incomparables
Il se laisse nonchalament divaguer
En laissant derrière lui d'une pluie de sable
Ses bagages encombrants pleins de réalité.

Une heure s'est inconsciemment écoulée,
La brume de bonheur aux paillettes dorées
S'éclipse et laisse doucement se faufiler
Un sourire quine veut partir et reste accroché.

Une euphorie inexplicable et ennivrante
Eclaire l'intérieur du refuge tout entier
Ou s'était blottie ma conscience oubliée
Qui reparait aux joies environnantes.

Toute cette innocence s'estompe finalement,
La sérénité tombe comme une nuit de paix
Sur un jour de banalité, oppressant
Et l'harmonie relie ma chair et mes pensées.

16 mai 2005

et si on pouvait naitre au mauvais endroit?

pict0034Il existe plusieurs sortes de monde dans ce monde.
Ce monde, c'est le monde matériel, physique, celui constitué d'atomes, la terre sur laquelle nous vivons; c'est le monde où les humains peuvent se rencontrer.

les autres mondes, ce sont des mondes spirituels, des dimensions parallèles sur le monde commun.
parfois les dimensions sont situées géografiquement, une région du monde constitue la plupart d'une dimension donnée.

Malheureusement beaucoup de personnes ne sont pas dans la dimension dans laquelle elles osnt prévues pour être. elles ne sont pas dans "leur monde". certaines personnes sont destinées à une dimension, un monde bien précis. cela depuis leur naissance ou une fois leur caractère forgé. et généralement, il est facile de se rendre compte si l'on est dans le monde dasn lequel on était destiné ou si l'on n'y est pas.
s'il se trouve justement que l'on ne se sent pas dans son monde, si une personne le ressent au plus profond d'elle, alors que même si elle ne sait mettre les mots dessus, ou si elle ne s'en apperçoit pas, la personne ressent un profond malaise, un mal-être même, qu'elle ne peut pas s'expliquer.

c'est pourquoi certaines personnes ressentent le besoin d'évasion. en utilisant des moyens futiles comme la drogue, ou en faisant le meilleur choix qu'est voyager, la personne tente de s'essayer à un nouveau monde.
si l'on reste dans la mauvaise dimension on se sent mal, il faut trouver comment accéder définitivement à la dimension pour laquelle on est fait.

22 avril 2005

3ans

aujourd'hui ça fait trois ans que tu es partie. c'est une impression étrange. come si j'avais gâché mon temps, que j'aurais dû faire beaucoup de choses que je n'ai pas faites. bcp de choses pour toi, mais aussi beaucoup de choses pour mieux digérer ton absence... il y a une impression de vide, comme s'il me manquait quelque chose, à l'int"rieur de mon corps, qui me ferait comprendre et intégrer le fait que tu ne reviendras pas.

alors j'éssaie de me remémorer les moments de franche rigolade avec toi, les nombreuses vacances que l'on a partagées, les nombreux secrets que l'on a échangé. mais c'est très difficile. pourquoi est-ce que les premiers souvenirs de toi sont les pires? c'ets vraiment horrible de dire ça, je mériterais d'être pendue. je revoie la pénombre de ta chambre avec ton père agenouillé à ton chevet, sa main qui caresse les tiennent, ces dernières rassemblées l'une sur l'autre sous ton nombril et qui maintiennent une rose blanche d'une beauté qui ne peut égaler la tienne. en te sortant de l'hopital ils t'ont laissé un bandage qui te masque le front et une partie du crane. tu es la même et pourtant tu me sembles méconaissable, tu ne te ressembles pas. alors en posant la main sur ton bras le froid envahit tout, tu me le transmet et en même temps mon esprit est congelé. toute dure et froide il semble que tu viens de retourner à l'état minéral. tes paupières sont fermées mais certains te parlent, on dirait que ça leur fait du bien et en même temps beaucoup de peine. en entrant dans cette obscurité c'est comme si je redevenais bébé : tout me semble étranger et pour cela je ne fait qu'écouter et regarder les autres, l'univers qui m'entoure, et toi le plus souvent puisque tu es le centre d'attention de toutes ces visages inhumains.
nous avons le même age mais j'ai l'impression que tu en as vécu une centaine de plus que moi, malgré ton corps inerte de jeune adolescente. alors de je ne sais où une cousine arrive et se collant le ventre sur le tient comme pour mieux t'englober dans ses bras, se met à pleurer des "mon bébé je t'aime".
voire des hommes pleurer fait tres mal  et laisse une plaie béante.
la pièce s'innonde de cadeaux et de lettres, de peluches et de photographies.

le bac de glace est maintenant presque vide et les touches du clavier toutes collantes. aller, plus que quelques heures et nous seront déjà à demain. tout n'est qu'un bref moment de souffrance dans la vie. une soufrance liée à l'attente pour ma part, mais qu'est-ce que j'attends? des fois bien sûr je n'attends pas, surtout quand j'arrive à m'occuper l'esprit. toujours rester en mouvement, avoir constamment quelque chose à faire, mais alors où prendre une part de temps pour la réflexion, le repos? il faut se changer petit à petit pour parvenir à quelque chose. je suis donc en construction. en reconstruction disons plutôt. tiens! on dirait que mes mots m'ont reportée aux quelques lignes au dessus.

9 avril 2005

souvenir d'été

latorduecela fait une semaine que je n'étais pas rentrée chez moi. malgré les cours j'ai toujours pu trouver où dormir, grâce à la gentillesse et la générosité de mes amis. j'ai pris mes cours sérieusement, révisé mes lesson plus assiduement que jamais, et ai passé la semaine complète avec les même fringues. en gros j'ai pris l'air, l'ambiance familiale étant trop étouffante.
nous somme donc samedi matin et je n'ai pas fermé l'oeil de nuit, volontairement je veux dire parce qu'après un vendredi soir hardtech le reveil à 6h aurait été impossible!lol...
apres un grand bol de café et des fruits (bon d'accord je l'avoue, du chocolat aussi parce que question gourmandise...hihi) je regarde le ciel ténébreux perdre ses étoiles à cause de l'arrivée progressive du soleil.
je me rappelle avoir gribouillé quelque chose l'été dernier du genre émotion forte amenée par le lever du jour. le voila :
quand le soleil se lève et que nous ne sommes pas encore couchés, j'ai l'impression d'être éternelle... comme si un matin tout frais se posait sur le monde encore endormi, et que nous pouvions, juste en perdant notre regard au plus profond du ciel, prendre conscience de la beauté de l'existence... comme si toute une vie était condendée en une aube dont nous prenions possession, et qu'elle nous apportait le rassasiement de cent ans de pleinitude... la lumière croisante pendant ce temps reflète à la fois le bonheur et la séreinité de ce rassasiement ainsi qui, bizarrement, une inexplicable mélancolie ou tristesse, qui, réunis, assurent la beaut" du spectacle...

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1 avril 2005

au reveil

les chaudes teintes du rideau de voile
virevoltent au rythme du vent
à peine perceptible d'un matin estival,
qui te montre ses rayons lumienux précocement.

tu laisses la chaleur te réveiller
et tu contemples le paysage qui s'offre à toi.
tu n'as quà lever les yeux et admirer
un horizon jaune parsemé de nuages lilas.

derrière ta fenêtre bien trop réelle
tes besoins d'évasion et tes soucis s'effacent,
tu abandonnes la notion de temps et tout l'essenciel
pour quelques minutes de silence aux reflets de glace.

une quiétude stellaire règne à l'extérieur,
le village s'éveille petit à petit;
les étoiles, l'obscurité et les rêves se meurent
pendant que le jour s'impose sasn un bruit.

tu te lèves et prends une cigarette,
tu en expire une volute de fumée
et médites sur cette lactescence dissipée,
c'est desormais le grand vide dans ta tête.

les projets de la journée ne t'encombrent pas,
ce sont des détails sans importance.
tout est très loin devant toi
une parfaite harmonie guide tes sens.

30 mars 2005

de retour de la médiathèque

roquemaurecomment ça va?

moi ça va bien. aujourd'hui était une bonne journée.
apres une journée de déprime ça fait du bien, et puis j'ai décidé de ne plus me prendre la tête, ou au moins essayer... peut être que ma bonne humeur est dû à l'arret de la drogue, peut être est-elle dû à un nouvel homme dans ma vie ( quoiqu'il se fasse très discret...) ou peut être est-ce tout simplement le temps qui influance mes états d'esprit. je vote pour la dernière solution mais sans aucune certitude, on ne sait jamais.

ayant en même temps décidé de faire du sport, je me suis rendue à la médiathèque à pieds, histoire de faire un minimum de marche sur le chemin de l'allée l'envie de faire un grand détour pour le retour me traversa l'esprit, allez savoir pourquoi, et c'est ce que je fis.
le chemin emprunté longeait l'autoroute malheureusement, mais en me retournant je m'aperçus qu'on pouvait voir tout le village grâce à la surélévation de cette route. un aspect inconnu de mon village : sous un ciel d'un bleu parfait orné de nuages dont le relief parraissait exagéré, les vieux toits des maisons se mêlaient aux arbres foisonnants; la nature avait repris le dessus depuis quelques jours et faisait oublier les paysages désolants de l'hiver.
alors j'ai parcouru le chemin en marchant en arrière pour ne pas lâcher cette découverte du regard... jusqu'au moment inévitable ou cette route prenait fin et je dû me remettre a marcher normalement, faisant de nouveau face à l'autoroute toute proche, tellement proche qu'il est possible de voir les conducteurs à l'intérieur de leurs véhicules.
pour autant le sourire gratuit qui devait sûrement interloquer les quelques piétons que je croisais ne s'effaça pas de mon visage. le souvenir de cette vu du village inattendue ainsi que les nuages encore visibles rendaient la vie très jolie, le tout avec Les Hurlements d'Léo dans les oreilles (oui, quand même des fois merci la technologie notamment pour les baladeurs...).

tout ça pour dire que des fois un reminiscence vers la nature, nos origine, peut contribuer plus qu'un eu au bonheur, et des fis quand même c'est beau la vie... snif!

29 mars 2005

1er jour de bloagage!!!

1pouleAlors voici, un nouveau blog créé parmis tant d'autres sur l'immensité du net!

marre d'écrire dans un cahier ce à quoi je pense, c'est bien plus agréable de pianoter sur le clavier d'une puissante machine (ironie) offrant un accès à internet. bien plus facile de naviguer parmis toute les bêtises que je vais pouvoir écrire aussi...

mais cela suffit pour aujourd'hui, ce n'est qu'une intruduction, à plus tard les lumineuses idées dont regorge ma cervelle...hm hm.

ha oui le principal, merci beaucoup à m'x qui m'a apporté la volonté et la force (dieu sait s'il m'en a fallu) d'ouvrir un blog, ce pourquoi je suis passée par là, et non pas une de ces populaires matrices de blog qui font ravage chez les djeun's et dont je ne citerai pas le nom, loin de moins l'idée d'influencer qui que ce soit voyons!

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